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Quand la voleuse se fait prendre (Diala).

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Quand la voleuse se fait prendre (Diala). Empty Quand la voleuse se fait prendre (Diala).

Message  Tsubame Dim 29 Jan - 18:41



Tsubame s’était perdue. Oui, à peine était-elle arrivée qu’elle s’était perdue dans l’immense ville qu’était Farcoon. Désormais, elle se trouvait dans une étroite et sombre ruelle. Les baraquements de béton s’élevaient tant qu’ils donnaient l’impression d’avaler le ciel. Il faisait nuit et froid. Pas la moindre étoile ne scintillait dans le ciel, la lune non plus n’était pas au rendez-vous. Tsubame marchait d’un pas hésitant et pleine de méfiance. Un frisson la parcourut, elle avait froid. En effet, ses vêtements n’étaient pas vraiment appropriés à ce genre de température. L’adolescente était totalement désorientée, non seulement elle était perdue mais en plus elle était toute nouvelle sur cette île.

Elle rageait intérieurement, elle n’avait rien compris au plan de la ville qu’elle avait consulté à l’entrée. Pourtant cela lui avait parut simple : tourner à droite, suivre l’allée principale, à la fontaine aux nénuphars prendre à gauche, puis la deuxième à droite et enfin il ne lui restait plus qu’à chercher l’hôtel dont le nom lui avait échappé. Elle revoyait mentalement le chemin qu’elle avait pris : elle avait tourné à sa droite derrière un petit resto’ chic où des fortunées goûtaient à des plateaux de fruits de mer qui, rien qu’à leur aspect, la dégoutaient déjà. Ensuite, elle avait marchait pendant quelques temps avant de distinguer dans l’ombre de la nuit, une grande fontaine aux grenouilles de pierre crachant de l’eau dans un bassin inférieur, elle n’avait pas tardé à remarquer les nénuphars dont les fleurs s’étaient refermées ainsi qu’une plaque d’un métal ressemblant à un bronze terni où était inscrit, en majuscule, le nom de l’édifice : « la fontaine aux nénuphars ». Alors elle avait pris à gauche et par la suite… C’était à cet endroit que cela bloquait : avait-elle pris la première à droite ? Ou la seconde ? Elle n’en avait plus la moindre idée.

Tsubame arpentait toujours la ruelle. Les ombres dansaient sur les murs et de temps en à autre, l’une d’entre elles semblait disparaître. Les lampadaires défilaient, certains, même presque tous pour ne rien vous cacher, ne fonctionnaient plus. Les rares en « bon » état grésillaient avec insistance et diffusaient une lumière négligée donnant une ambiance des plus déplaisantes au lieu déjà bien terrifiant. L’adolescente avait la main crispée sur son arc tant elle était mal à l’aise dans ce monde auquel elle n’avait pas l’impression d’appartenir. Ce monde, Adventure World, où il avait toujours souhaité qu’elle se rende et qu’elle y fasse sa vie. Il lui avait répété et ressassé un nombre infini de fois d’aller, au moins, y faire un tour. Il lui avait fait tant d’éloges sur cette île qu’il affirmait être un vrai paradis. Cependant, ses premières impressions ainsi que sa première journée, n’avaient aucunement plu à la demoiselle. La ville avec ses maisons aussi banales les unes que les autres, cette « aura » étrange émanant de tout et de rien et cette impression constante d’être surveillée, tout ça constituait un tout qui emplissait de méfiance Tsubame.

Une rafale remonta la ruelle en pente, emportant des prospectus, des restes de journaux ou bien encore des feuilles mortes, elles aussi perdues dans cet endroit malveillant. Arrivée à la hauteur de la jeune fille, le vent s’engouffra dans sa longue chevelure dorée et la glaça par la même occasion histoire de faire d’une pierre deux coups. Tsubame pesta et continua son chemin. Le froid la mordait de toutes parts pendant qu’une certaine crainte se nichait bien au chaud, au plus profond de l’esprit de l’adolescente désorientée.

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Message  Diala Lun 30 Jan - 17:23

A la maison


Un vent froid, des paires d'yeux te fixant; prêt à te sauter dessus à la moindre occasion, des meutres à chaque tournant, une rue plus qu'étroite où tout communique, des têtes mis à prix sur des affiches accroché un peu partout, non vraiment la ruelle noire est le dernière endrois que l'on aimerais traverser... et pourtant c'était l'endroit où Diala la chienne-louve avais élue domicile depuis un mois déjà. Un mois seulement mais déjà sa tête était afficher, pas mal, non ?

Diala se baladais tranquillement, son cerveaux tournant à cent à l'heure à la recherche d'un mauvais coup.
Et là, illumination! Dans un coin qui est peut être le plus sûre de la ruelle, un petit "stand" exposant des bijoux en tous genre et tenu par un petit homme chauve et moustachu à la maniére des italiens qui criait au vent la qualitée de sa marchandise.
L'hybride s'approcha de la sorte de stand et balaya son regard sur les accesoires canins, qui s'arrêta sur un colier noir à clous blancs.

- Elle est à combien cette merveille ? Demanda-t-elle en désignant le colier de la truffe.
- Vu q'sait du vrais cuir c'est trente deux euros, mais pour vous ça sera vingt et un euros ma belle. L'informa le vendeur.
Malgrés la réduction du prix Diala demerais une voleuse acharnée, elle continua donc:
- C'est fort aimable à vous, je peux l'essayer ?
Il lui tendis le colier, qu'elle enfila puis ajusta.
- Merci ! Cria t-elle avant de détaler comme un lapin, fiére de son coup.
C'est la troisiéme fois cette semaine ! Et ma famille ?! Pleurnicha le vendeur au bord d'une crise de nerfs.

Mais la demie chienne continua son sprint en se moquant du venndeur.
Dans sa course acharnée elle renversa une jolie humaine blonde, mais pour l'hybride pas l'temps des escuses, elle avais qu'à être moins prêt du stand !
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Message  Tsubame Lun 30 Jan - 19:39



Dans la lueur d’un réverbère -où virevoltaient quelques papillons nocturnes qui, sans le savoir, jouaient avec le fin fil de leur vie- se dessinait la silhouette d’un petit étalage. Deux voix parvinrent à Tsubame et, en s’approchant, elle eu l’occasion d’apercevoir deux ombres. L’une d’elles, courbée en avant et cachée derrière son stand fait à la va-vite, devait être le marchand. L’autre était celle d’un animal. La demoiselle blonde continua de s’avancer. Sans comprendre pourquoi, elle trouva répugnant cet humain. Des cheveux inexistants qui laissaient place à un crâne luisant, deux petits yeux fatigués et cernés, une moustache hirsute et entortillée, un peu dodu, pour ne pas dire empesé et le tout emballé dans un long manteau percé par de multiples trous, certainement des mites et constellé de taches provenant soit d’un repas bien gras soit d’une toute autre chose.

Les humains, Tsubame n’avait pas eu l’occasion d’en voir beaucoup pendant son enfance mais les rares qui s’étaient pointés sur l’île l’avaient dégouté de cette race à laquelle, pourtant, elle appartenait. Cette rue était leur reflet même : sombre, malveillante, malsaine, sale, triste, pitoyable. Pitoyable, la pitié, c’est ce sentiment inconnu que ressentait désormais l’adolescente. Elle avait pitié de cet homme qui pensait réellement pouvoir vendre quoi que se soit dans une rue aussi dépourvue d’hygiène et de beauté.

Cependant, la présence de cette autre silhouette, de cet animal qui prenait des allures canines dans le noir de la nuit, qui avait l’air intéressé, prouvait le contraire. Une forte odeur de cuivre usé et neuf se dégagée de l’échoppe et des éclats ternis s’échappaient sous la lumière du lampadaire. Tsubame remarqua qu’il s’agissait de colliers. Colliers de toutes sortes, de toutes qualités, de toutes couleurs, de tous prix mais d’aucune qualité. Ce dernier point paraissait être une évidence à l’archère. Pourtant ce détail semblait à peine effleurer le client. D’ailleurs, à force d’attention et de concentration, la jeune fille compris qu’il s’agissait d’une louve. Une bride de conversation s’échappa et vint s’éteindre à ses oreilles :

« ….aimable…vous…. »

A ces mots s’accordèrent un geste. Le marchand tendit un collier aux teintes sombres et piqué, c’est le cas de le dire, par des piques blanches. L’animal le saisit entre ses crocs et prit ses jambes à son cou, ou peut être plutôt ses pattes, étant donné la personne visée. La louve semblait toute contente de son coup et fière comme un paon si bien que, n’ayant d’yeux que pour son butin, elle percuta Tsubame et passa son chemin.

L’adolescente poussa un petit cri de surprise et se releva en quatre vitesses, le contact de la pierre, glacée et…et… sans âme ? La répugnait tout au plus que la vision des choses qui avaient pu se dérouler ici. Elle épousseta mécaniquement ce qui lui servait de tenue et ramassa l’une de ses flèches qui était tombée de son carquois. Tsubame eut un rapide coup d’œil pour le marchand qui s’apitoyait sur son sort :

« C'est la troisième fois cette semaine ! Et ma famille ?! »

L’adolescente n’éprouvait aucune compassion pour cet homme, juste une pitié profonde mélangée à une sorte de dégoût incohérent. Elle décida alors, sans raison logique, de faire demi-tour, de toute façon il ne l’avait même pas aperçue. Tsubame lâcha un long soupir qui se perdit dans le silence de la nuit. Décidément ce monde n’était vraiment pas la sien.

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Message  Diala Mer 1 Fév - 12:12

Cours toujours


L'hybride, une fois éloignée du stand se mis à danser et chanter:
- Carpe Diem nah
On dit souvent qu'il faut profiter de l'instant présent
Profiter non à 100 mais plutôt 110 %
Laisser le passer derrière soit et y aller de l'avant
Profiter de chaque jours, chaque heures, chaque minutes, chaque moments
Quand on veut quelque chose faut jamais laisser tomber
S'accrocher à nos rêves comme si nos vie en dépendait
Surtout ne jamais baisser les bras non ça jamais
Tout en vivant sa vie comme on le voudrait !

Ses pattes s'entremêlais pour ensuite revenir à leurs position initiale et ainsi de suite, de tant à autre le moon walk apparaisait et des sauts cédait des pas sans lendemain.
Soudain, Diala vit une pauvre loupiotte agrésser par des mâles adulte sans coeur.
Son passé passa à cent-dix kilomètre/heure devant ses yeux: Elle agressée pendant des heures et des heures par des mâles dominant, son malaise qui à suivit précédé de son premier vol pour ce soigner.
Elle regarda ensuite sa plaie à la patte antérieure droite, elle saignait à cause de sa course contre la montre qui avais précédé le vol du colier.
Sans réfléchir, elle se posta entre les mâles et la loupiote, et elle leurs intima la tête haute:

- Ho ! C'pas parce que vous êtes sois-disant dominant qui faut vous en prendre au plus faible éspéce de machos, c'pas parce que vous avez un truc qui pend entre les pattes que vous êtes les plus fort de l'univers, y'à toujours quelqu'un que plus fort que soit... mais bon excusez moi j'gaspille ma salive pour rien vu que vous êtes trop c*n pour comprendre ça !
Elle leurs laissa même pas le temps de dire "ouf" qu'elle pris la loupiote par la peau du cou et détala vers le stand qu'elle avais cambrioler.

Elle revit la passante qu'elle avais bousculée dans sa course il y à peine dix minutes, mais ne dit rien, elle continua son chemin impasible.

* N'empêche j'vais où maintenant ? * Se demanda la demie-louve.
Elle décida de s'arrêter là, vu que la loupiote pourais sûrement retrouver le chemin de chez elle, mais avant elle vérifia que le vendeur ne l'avais pas vu. Quelle ne fut pas sa suprise lorsque qu'elle remarqua qu'il était juste dérriére elle !
Elle se remit à courir, mais, malheuresement le vendeur l'attrapa au vol elle ne put donc pas partir, elle lacha donc la loupiote doucement, avant de lui dire:

- Rentre chez toi !
La petite louve noire fit un geste de remerciment à Diala avant de détalée dans la direction de ce qui devais probablement être chez elle.
- C'était qui c'te loupiote, ta complice ?! Hurla le vendeur, rouge de colére.
-Non.Répondis la demie louve qui visiblement n'avais pas peur.
- Et qu'est ce qui me le prouve ? Demanda le vendeur méfiant.
- Bah... juste ma parole mais la parole d'une hors-la-lois, sa ne vaut rien, hein ?Rétorqua Diala.
- Non en effet... approuva le vendeur, Bon aller paie moi c'que tu me dois et j'te libére.
- J'peux pas. Maugréa l'hybride.
elle morda le vendeur et ainsi libérer de son étreinte, fila, consciente du sang que sa blessure laissais dérriére son passage...
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Message  Tsubame Mer 1 Fév - 18:17



Les émotions et les sentiments de Tsubame s’entrechoquaient avec violence et incohérence. D’abord, il y avait cette incroyable lassitude, ce monde, cet endroit ; rien de bien intéressant. Juste cette rue monotone, grise et sombre. Et puis cette lassitude ne touchait pas qu’à cette rue, il y avait aussi tout le reste, Adventure World. Il lui avait pourtant vantait les mérites de cette île, il lui avait promis de l’aventure, du danger, de l’adrénaline. Où étaient-donc toutes ces merveilles ? La demoiselle n’avait rien vu, rien n’entendu, rien combattu, rien fait ! C’était une horreur pour elle de passer une journée à ne rien faire, elle avait besoin de se battre, de jouer au bord du ravin où stagne la mort, de s’entraîner, de bouger quoi ! Qu’avait-elle fait de palpitant depuis son arrivée ? Une idée ? Non, et bien moi je vais vous le dire : rien. Elle n’avait absolument rien fait qui eu pu lui plaire. Elle était arrivée avec sa barque, avait amarré, avait traversé une forêt clame et paisible, avait trouvé l’entrée du village à la tombée de la nuit et avait suivi à la lettre, ou plutôt du mieux qu’elle l’avait pu, les instructions notées sur le plan. Et pour combler le tout, la seule et unique chose qui aurait pu regagner l’estime de Tsubame se révélait être aussi la chose qui lui soufflait une certaine peur : la ruelle sombre et agitée. Une peur se glissant entre l’angoisse et la crainte, tout en frôlant la curiosité. La jeune fille craignait de voir débouler un type cinglé qui aurait envie d’un petit meurtre pour passer le temps ou encore, qui sait, d’un animal furieux ne contrôlant plus sa rage et détruisant tout sur son passage ; mais peut être aussi avait-elle simplement peur de cet endroit dont elle ne connaissait rien si ce n’est que la couleur grise. Teinte terne et dénudée de toute joie éveillant en l’archère le dégoût. Ce même dégoût qu’elle avait déjà ressenti en regardant avec pitié ce pauvre type.

S’ajouta ensuite à la longue liste la solitude et la tristesse. Ces deux là étaient, sans presque le moindre petit doute, les pires. Infinie solitude. Depuis la mort de Yomi, Tsubame était seule. Seule sur son île, avec pour seuls compagnons et voisins des animaux sauvages dépourvus de parole. La solitude n’avait jamais était aussi présente que désormais. Sans amis, sans famille, sans personne, pas même un animal de compagnie. Rien. Solitude extrême. Et puis, connaissant la demoiselle, il était facile de deviner que ça n’irait pas en s’arrangeant. La mort de son seul « ami », « proche » n’avait pas parut trop la toucher, au début, en surface… Cependant quelque chose s’était brisé en elle et elle s’était murée dans un monde lointain. Quitter l’île, elle croyait l’avoir fait parce qu’il lui avait demandé mais, au fond d’elle, ne savait-elle pas que si elle l’avait fait, c’était uniquement dans l’espoir d’oublier ? Sa froideur et ce manque de pitié ne traduisaient-il pas son immense tristesse ? Tsubame n’en montrait rien, sa joie de vivre ainsi que sa bonne humeur étaient à des années de là, piégés dans une enfance lointaine.

L’arrivée de la louve la ramena à la réalité. En effet, la louve gris sombre à la chevelure d’argent revenait en courant, un louveteau dans la gueule. L’adolescente n’y prêta pas plus d’attention et ne remarqua même pas le marchand attraper l’animal. Ce ne fut que quand ce dernier repassa en vitesse grand V et en dispersant son sang inconsciemment, à la manière d’un petit poucet façon Stephen King ; que Tsubame jeta un rapide coup d’œil derrière pour voir le vendeur fou de rage, secouant maladroitement sa main ensanglantée. La demoiselle allait interpeller la louve pour la questionner, au moment où elle se rendit compte que celle-ci était déjà partie. Elle lâcha un soupir et continua son chemin, déçue de ne pas avoir pu se renseigner plus et de ne pas avoir eu l'occasion d’ajouter un peu de piment dans la situation. L’adolescente baissa la tête et marcha encore dans le froid de la nuit.

*Tu pensais vraiment que je me plairai ici ? Tu croyais, franchement, que je m’amuserai dans ces rues étroites et sombres ? Yomi… je m’ennuie et tu n’es même plus là pour me le faire remarquer… Si seulement…*

C’est alors qu’elle remarqua des trainées rouges sous la faible lueur d’un réverbère grésillant.

« Du sang ? … Mais oui ! »

Une idée germa dans la tête de Tsubame : suivre cette piste écarlate. Un passe-temps pas comme les autres, certes, mais un passe-temps tout de même. La demoiselle ne perdit pas une seconde et se mit sur les traces de la louve sans se poser de questions. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle ferait une fois la bête retrouvée, pourtant, elle était décidée à jouer à ce petit jeu et rien ne pourrait faire changer son choix, pas même le danger…

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Message  Diala Sam 11 Fév - 10:32

Diala continua de courir...mais ne savais plus de tout où aller !
La blessure à sa patte antérieure droite commençais à la faire boitée sérieusement et elle finit par tomber comme sa en plein milieux de la ruelle noire.
Sa vue commença à devenir flou, sa respiration était sacadée et le sang coulait de sa blessure souillant son pelage gris perle au passage.

* Je ne dois pas m'évanouir içi c'est baucoup trop dangereux ! * pensa la demie-louve.

Elle luta de toute ses forces pour ne pas s'évanouir, s'acrochant aux peu de souvenirs heureux que lui laissais son enfance.
Mais elle perdais baucoup de sang car elle avais forcée sur sa blessure.
Elle savait qu'elle y résterait si personne ne l'aidait, mais elle n'avais pas d'ami sur ses terres sombre sans pitiée...


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Message  Tsubame Sam 11 Fév - 20:10



Tsubame suivait les traces de sang depuis déjà une bonne dizaine de minutes. Les légères traces s’étaient progressivement changées en flaques écarlates et luisantes. L’adolescente commençait donc à craindre que la louve ne soit déjà passée de l’autre côté. Tout ce sang. Signe d’une mort lente et froide. Une vague d’adrénaline s’empara de la demoiselle. Suivre une piste ensanglantée, dans des ruelles sombres, dans une ville inconnue, par une froide nuit ; tout cela éveillait en Tsubame un côté, non pas sombre, mais un côté sauvage : l’instinct. Ce même instinct que celui qui prévient les animaux des catastrophes naturelles telles que les tsunamis ou les séismes. Ce sens exceptionnel surpassant l’ouïe, la vue, l’odorat, le toucher et le goût. Cet instinct s’étant éteint chez l’humain comme la flammèche d’une bougie qui, au fil du temps, aurait perdue en puissance avant de complètement être anéantie. Oui, mais pas chez Tsubame. Pour sa part, c’était comme si le fait d’avoir vécu autant de temps, isolée, sur son île tropicale et sauvage, avait conservé quasiment intacte l’instinct animal. Evidemment, elle n’en savait rien, étant donné que cela lui paraissait parfaitement normal.

Un bruit attira soudainement l’attention de l’adolescente. Un fracas de couvercle de poubelle tombant brisa le silence de la nuit. L’archère releva la tête aussi brutalement que le bruit était survenu et ses muscles se crispèrent, prêts pour un éventuel effort à fournir, en cas d’accrochage ou d’attaque. Elle retint son souffle, juste un instant qui lui parut une éternité, pour percevoir le moindre autre son. Rien, juste un murmure lointain, surement celui du vent. Tsubame se détendit mais ne baissa pas sa garde pour autant. Emprunte à la curiosité, elle s’approcha de la ruelle encore plus étroite que la première –et oui, plus étroite c’est possible- avec légèreté et assurance, serrant son arc tout en ayant son poignet parfaitement détendu. En tant qu’archère, elle avait appris que tout était dans le poignet et qu’il fallait donc que celui-ci ne soit pas crispé pour une manipulation plus simple et surtout plus efficace. De plus, sa main libre n’était qu’à quelques centimètres de ses flèches, juste au cas où.

Si elle devait tuer la personne ou la chose qui se cachait dans la noirceur de la ruelle, en lui plantant une flèche dans l’abdomen ; ce ne serait pas la première fois. Yomi lui avait aussi appris à chasser mais pas seulement avec un arc et des flèches, non, plutôt sans l’arc. En effet, il lui avait enseigné comment se servir autrement de son arme, en expliquant que les ennemis, les plus intelligents, l’empêcheraient de se battre avec la plus grande facilité : simplement en lui subtilisant son arc. Par conséquent, Yomi avait appris à son élève à se débrouiller juste avec ses quelques flèches et son étrange carquois. L’apprentissage d’une telle chose n’avait pas été une étape facile. Il avait fallut à Tsubame s’entrainer, encore et encore, aussi physiquement que psychiquement. La jungle était parfaite pour améliorer l’agilité avec ses racines tordues et ses lianes dangereuses. La cascade et son petit lac, calme et plat, était l’endroit rêvé pour apprendre à contrôler sa respiration et affiner sa concentration. La grotte aussi n’était pas mal mais dans un tout autre genre d’entrainement. Plongeant dans une obscurité quasi-totale ses occupants, elle était propice au développement du sens auditif. Pour compléter le tout, il y avait la pression que Yomi mettait à Tsubame. Au fur et à mesure, elle avait acquis une incroyable expérience qu’elle embellissait en diversité chaque jour. Chasser faisait aussi partie de ses capacités et c’était dans cette discipline qu’avait dû être appliqué une certaine règle : ne pas utiliser l’arc mais seulement les flèches. Au début, cela avait été une vraie catastrophe mais, avec un peu de persévérance et de concentration, la demoiselle y était parvenue. Désormais, toute sa technique de combat ne reposait plus que sur ses flèches.

C’était donc sur cette capacité que comptait Tsubame pour se défendre, si besoin. Elle avança à pas de loup et lorsqu’elle fut devant les poubelles qui formaient le repère de l’inconnu, elle attrapa une flèche et renversa le conteneur. Les ordures s’étalèrent sur les pavés de la ruelle et un chat en sortit, une arrête de poisson encore bien garnie dans la gueule. Il détala comme un lapin surpris par un prédateur, sans le moindre mot. L’adolescente sourit, rangea sa flèche et repartit sur les traces de la louve.

Du sang. Encore. Sur ce pavé. Sur celui-ci aussi. Rouge. Ecarlate. Goût de métal. Acre. Encore ici. Et là.

C’est alors que dans les ténèbres de la ruelle, un corps inerte et sanglant se découpa dans la lueur blafarde d’un réverbère. Tsubame était enfin arrivée au bout de la piste. Elle s’avança près du corps et remarqua que le poitrail de l’animal se soulevait encore faiblement mais régulièrement. La demoiselle s’agenouilla près du corps et hésita à le soulever. Qu’allait-elle en faire après ? Et puis pourquoi porter secours à cette voleuse ? L’adolescente serra les dents et, convaincue par la question de vie ou de mort qui se posait pour la louve, la pris dans ses bras. Une large flaque de sang témoignerai, plus tard, de la dure nuit de la canidée mais personne n'y porterai plus d’attention que ça.

Maintenant commença une sorte de course contre la montre. Il fallait à Tsubame, trouver un coin calme et assez lumineux pour soigner, à l’aide des quelques connaissances en médecine des plantes qu’elle avait, la blessée. Il ne fallut pas plus de cinq minutes à la demoiselle pour dénicher une maison à l’abandon dont l’une des pièces baignait dans la lumière d’un réverbère. Elle passa par la fenêtre brisée et pénétra dans la pièce. Odeur de renfermé, de froid, de pourriture, de pauvreté. Tsubame dépoussiéra un carton et déposa la louve dessus. Elle poussa ensuite un long soupir de consternation. Elle allait devoir utiliser l’une de ses graines qu’elle mettait habituellement sur ses flèches. Elle fouilla tout de même dans une petite sacoche, cachée dans une poche secrète de son carquois, et en sortit une graine verte. La demoiselle fit un geste sec et, comme par magie, la graine se perça et laissa sortit une plante aux larges feuilles aux bords épineux. Une plante aux allures du désert, une aloe vera connue sous le nom d’aloès. Tsubame en arrache deux feuilles, faisant de son mieux pour ne pas se piquer, et les écrasa sur un morceau de verre. Une fois la plante réduite en une sorte de baume, elle l’appliqua sur les plaies de la louve. L’adolescente connaissait les vertus cicatrisantes de l’aloès car Yomi lui en avait beaucoup parlé. Tsubame s’asseya, dos au mur et regarda l’animal. Ne restait plus qu’à attendre et espérer que le sacrifice de cette graine ne serait pas vain…

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Quand la voleuse se fait prendre (Diala). Empty Re: Quand la voleuse se fait prendre (Diala).

Message  Diala Mer 15 Fév - 15:13

L'adolescente commença à reprendre conscience et aussitôt une migraine apparût.
Elle ouvrit un oeil, puis deux et sa vision retrouva sa nettée. Elle avais la langue patteuse, signe que sa fesais longtemps qu'elle était inconsciente.
Elle regarda autour d'elle: Un vielle endrois puant le moisit et le vieux, sûrement un endroit destiné à être détruis comme baucoup dans cette ruelle.
Elle était conchée sur un carton et en façe d'elle se trouvais l'adolescente qu'elle avais bousculée durant sa fuite précédant le vol du colier, pourquoi l'avait-elle aidée ? Diala n'en savais rien mais elle n'allais sûrement pas s'en plaindre.
Elle regarda sa blessure et constata qu'elle était refermé, mais bel et bien là, vestige d'un passé que l'hybride préférerais oublier.

La demie-louve tenta de ce levée et au bout de quelque minute réusis enfin à se mettre debout, après quoi elle rmercia sa guériseuse ou plutôt sauveuse:

- Merci pour ton aide... et désolée pour tout à l'heure, je te dois une fiére chandelle car sans toi je saurais sûrement morte d'une hémorragie externe, bref, il y a quelque chose que je peux faire pour te remercier ?
Diala se posait plein de question, surtout que depuis son arrivée sur cette île rare était ceux qui aidait les autres...
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Quand la voleuse se fait prendre (Diala). Empty Re: Quand la voleuse se fait prendre (Diala).

Message  Tsubame Ven 17 Fév - 19:22



Un œil difforme et blanc surveillait la rue, du plus haut point qu’il soit possible d’atteindre. Il était seul au beau milieu de l’obscurité, seul et fantomatique. Une sorte d’auréole, plus proche des rayons blanchâtres de l’aura d’un spectre, entourait cet œil. Ses bords étaient nettes mais tout un morceau paraissait avoir était rongé par un animal nocturne. Cette nuit, la lune avait l’allure de l’œil d’un mal ténébreux tout droit sorti des ruelles sombres. Aucune étoile ne l’accompagnait dans sa sortie, pas même un nuage ne l’escortait jusqu’au beau milieu du ciel. La lune était seule et tentait d’inonder la nuit de sa lueur terrifiante. Des bourrasques de plus en plus puissantes remontaient les ruelles en courant, balayant les murs de briques effritées. Ces rafales de vent, Tsubame les ressentait à travers les mouvements à peine détectables du mur de l’habitation abandonnée. La bâtisse était tellement en piteuse état qu’elle semblait être vieille de plusieurs centaines d’années et pourtant, sa construction remontait à un ou deux ans.

L’adolescente était toujours adossée au mur de la pièce, les yeux clos, la respiration tranquille et tous les sens en éveil. Elle captait le tangage de la maison au rythme du vent. Elle entendait aussi les grincements de protestation des murs qui essayaient de résister, sans résultat. Tsubame percevait en même temps la respiration régulière de la louve ainsi que le bruit des petites pattes d’une souris trottinant quelque part dans la pièce. Pour arrivait à cela, il fallait qu’elle fasse abstraction de sa propre respiration ainsi que des pulsations de son sang dans son corps. Il lui fallait donc se concentrer sur tous les bruits sauf les siens et pour ça, elle devait faire le vide et oublier.

>Oublier c’était encore la chose la plus dure. Oublier, pourquoi est-ce si simple pour certain ? On peut oublier ses clefs, un document, un rendez-vous… mais pourquoi ne peut on pas oublier ses erreurs, ses chagrins, ses souvenirs les plus mauvais ? Pourquoi se sont toujours eux qui restent ? Eux qui prennent le plus de place. Eux qui écrasent les bonnes choses, les moments de joie. Eux qu’on n’oublie pas. Eux qui nous tracassent. Pourquoi ? Ou alors est-ce peut être moi…<

Tsubame raya donc tout son parasite et se concentra sur les pas de la souris, les yeux toujours fermés, elle, plongée dans le noir de sa propre existence. La petite bête tourna à gauche derrière une boîte de conserve vide puis pris sur sa droite, sous les pieds d’une chaise bancale. Tout ça, la demoiselle le ressentait. Elle voyait la souris trotter jusqu’au carton, s’arrêter.

*Pourquoi s’arrête-elle ?*

Sans ouvrir les yeux, l’adolescente concentra encore plus son attention sur le rongeur. C’est alors que dans son champ d’écoute se glissa un autre son. Un bruit de frottement, un bruit de carton puis le détalage de la souris. Tsubame rouvrit alors les yeux et vit la louve, debout sur le carton, encore un peu sonnée par sa perte de sang suivi de celle de sa conscience. L’archère croisa le regard mauve de la canidée lorsque celle-ci pris la parole :

« Merci pour ton aide... et désolée pour tout à l'heure, je te dois une fière chandelle car sans toi je serais surement morte d'une hémorragie externe, bref, il y a quelque chose que je peux faire pour te remercier ? »

Le demoiselle ne répondit pas de suite mais n’éluda pas pour autant la question. Elle chercha juste ses mots et mentit :

« Non merci, ça ira, je vais me débrouiller. »

Elle regarda ensuite la blessure de la louve pour voir si la plaie ne s’était pas permis de se rouvrir mais non, pas de sang frais, juste du sec et noir. C’était déjà une bonne chose, ne restait plus qu’à espérer que les micro-organismes ne se multiplient pas et ne créent pas d’infection. En effet, il était certain que la contamination avait déjà eu lieu, les bactéries n’avaient pas dû hésiter bien longtemps avant de pénétrer l’organisme de la louve. Tsubame savait, certes, se servir des plantes pour soigner mais dans des conditions telles que celles de l’habitation à l’abandon, l’asepsie était impraticable. La demoiselle ne pouvait rien faire de plus si ce n’est que donner quelques conseils à la louve, cependant, elle n’en voyait pas l’intérêt. Elle devinait que l’animal n’aurait jamais les moyens de se soigner étant donné le vol de collier précédant son évanouissement.

Tsubame lâcha un soupir, se leva et s’épousseta les mains. Elle jeta un œil à la louve et finit par déclarer :

« Faudra que tu penses à nettoyer ta blessure assez souvent. Au moins une fois le matin et une autre le soir. »

Sur ce, la demoiselle jeta son arc sur son épaule et regagna la fenêtre brisée par laquelle elle était entrée.

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Message  Diala Dim 19 Fév - 10:24

Diala remarqua que l'adolescente cherchait ses mots, mais elle ne dit rien.
Finalement l'ado' blonde lacha:

« Non merci, ça ira, je vais me débrouiller. »
- Comme tu voudra. Répondis l'hybride.
La sauveuse de la demi-louve se leva, jeta son sac par dessus son épaule et ajouta:

« Faudra que tu penses à nettoyer ta blessure assez souvent. Au moins une fois le matin et une autre le soir. »
Et l'animal déclara:
- J'essayerais.
Sur ce l'hybride se transforma en elfe dans une douce lumiére gris perle, elle savais que les agent de sécurité finirerais par la retrouvée si elle restais sous forme animal, c'était juste une question de temps.

Elle mis ses écouteurs, activa sa playlist "street" mis le volume à fond et sortie par la même fenêtre que l'adolescente blonde de tout à l'heure.
Aussitôt sortie elle tourna à droite, ce qui la fit déboucher sur une rue un peu moins étroite mais plus sale - oui ceci est possible ! - Il avais des déchets tout le long du chemins, il y avais plus de rats que d'habitants, et les murs avaient pris une teinte entre le vert kaki et le noir.

* Beurk à côté de ça même la déchétrie municipale parait prope !*
Diala gardais une main sur la garde de son épée empoisoné, car elle savais qu'içi regnait les pires gangs de tueur de tout Adventure World, et elle les suspectaient de travailler pour l'horrible et puissant Mastor.
Soudain une paire de mains la tira vers un cul-de-sac plutôt étroit, fesait chuter dans sa course le MP4 de l'elfe.

- Tient tient mais c'est la fille que notre chére patron veux ralier à sa cause !
Dés qu'elle put l'adolescente se retourna et elle se retrouva façe à deux inconus dont les visages ne laissait paraitre que de la cruauté.
- Heu attendez cinq minutes là voulez bien ? Vous venez d'me péter mon MP4 que j'avais eut du mal à pécho, ensuite vous dites que j'dois rejoindre un mystérieux gars sûrement malsain dans chaque fibre de son corps juste par ce qu'il la demander ?! Non mais là y'a pas un p'tit bug ?!Hurla la demoiselle hors d'elle même.
- Nous sommes profondément désolée pour le MP4 mademoiselle Diala, mais notre chére Mastor raconte que vous étes une voleuse hors pair et vous veux à son service. Continua l'un des brigand visiblement décidée à la remenée à Mastor.
* Je suis mal trés mal si seulement j'avais une ailiée... *
Diala espérais qu'un miracle l'aide un peu comme lors de son hémoragie car la il était deux et vu qu'ils étaient au service de Mastor elle doutait qu'il soit novice en combat...
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Message  Tsubame Dim 19 Fév - 17:44



Tsubame longeait les rues et hasardait à droite à gauche. Les ruelles lui semblaient être pires qu’un dédale de pierre sans sortie. Cela faisait bien une dizaine de minutes qu’elle avait quitté la louve, enfin l’hybride. En effet, au moment où la demoiselle avait posé son deuxième pied de l’autre côté de la fenêtre, une lueur grise avait enveloppé l’animal et n'avait laissé qu’une humaine au style s’accordant aux rues. La transformation de la blessée avait réussi à étonner un chouïa l’adolescente à l’arc mais ce qui l’avait le plus marqué était cette lueur. Une lumière à l’allure d’une aura se révélant et aux teintes perlées de beauté comme un voile volé à la nuit. Cette lueur s’était ensuite volatilisée : la bougie d’une lanterne magique qu’on éteint, d’un souffle. A la place était apparue cette adolescente de noir qui aurait pu passer pour normal si une paire d’aile noire telles celle d’un corbeau grand et sombre, ne partaient de son dos. Tsubame n’en vit pas plus, remontant le courant de sa curiosité elle avait décidé de s’en aller et surtout de trouver une sortie et ce fameux hôtel.

Elle arpentait donc, désormais, les ruelles aussi sombres que monotones et maussades. La demoiselle s’engagea dans une rue pavée. Des affiches barrées de griffes et de coups d’armes tranchantes, décolorées par les conditions météorologiques instables du pays et arrachées en tout point comme si on avait cherché à les retirer ; ce qui était le cas. Les murs en eux-mêmes étaient morts depuis longtemps, l’un d’entre eux était crevé d’un trou. Quelques briques tenaient encore, dents branlantes dans cette gueule de pierre. Une question trottait dans la tête de Tsubame : comment peut-on aboutir à ça ? L’archère chercha mais, dès qu’elle se fut éloignée, elle laissa son esprit divaguer vers d’autres interrogations.

Un ennui morne s’abattit sur elle de la même façon que la nuit s’était abattue sur Adventure World, quelques heures auparavant. Tsubame lâcha un soupir et ressassa encore son envie de partir. Une vague d’énervement s’empara d’elle et, sur un coup de tête, elle shoota dans une canette de soda. Celle-ci valdingua sur le sol avant de buter sur un pavé bancal. Un bruit métallique s’éleva dans le silence nocturne et déchira la nuit d’un son vibrant. La canette fit une poignée de tours sur elle-même dans le ciel avant de retomber au sol et de rouler dans un coin. Tout au long du parcours du contenant, la demoiselle l’avait suivi du regard et, lorsqu’il s’était immobilisé, son impulsion soudaine avait quitté l’adolescente. Tsubame continua son chemin, sans plus un bruit, apaisée mais toujours ennuyée. Elle fit quelques pas avant de s’arrêter soudainement. Elle revint alors sur ses pas et s’approcha de la canette après avoir jeté un œil au pavé mal encastré dans le sol. La demoiselle leva les yeux au ciel et eu une illumination. Ses yeux s’emplirent d’un grand contentement et un sourire satisfait se glissa sur ses lèvres. L’adolescente recula de deux, trois pas du mur et contempla le haut de celui-ci ainsi que son toit qui se découpait dans le noir du ciel. Son regard chercha un bord de fenêtre, une brique ressortant et tout ce qui aurait pu constituer une prise. C’est alors que ses yeux bleus où paraissait se mêler le ciel avec la mer, tombèrent sur l’espace délivré par une brique manquante. Tsubame recula encore et une fois à bonne distance du mur, elle retira son arc et le cala entre ses mâchoires. Elle prit alors son élan, courut sur la courte distance entre sa position et le mur et bondit. Son saut avait l’assurance et la majesté de celui d’un félin. La suite se déroula en accéléré. L’archère pris appui avec le pied dans la paroi trouée pendant que ses mains s’agrippèrent au haut du mur. Elle poussa de toutes ses forces sur ses jambes et tira avec tout autant de puissance sur ses bras. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, l’adolescente se retrouva sur les toits.

La vue de là haut était bien plus belle qu’en bas mais aussi bien plus terrifiante. La nuit semblait s’engouffrer dans les ruelles comme une coulée d’encre sombre. La lune donnait l’impression qu’elle observait les moindres faits et gestes de la ville pendant que le ciel paraissait vouloir aspirer la demoiselle vers une contrée ténébreuse faite de terreur et d’effroi. Un violent frisson résultant autant du froid que d’un vertige insupportable, s’enfoui en Tsubame. Peut être l’ambiance était-elle étrange et hypnotisante mais au moins, il n’y avait pas de vent. Ce dernier courrait les rues et jouait avec les prospectus sans songer à parcourir les toits, ce qui ravissait la demoiselle. Elle se mit alors en route, l’arc à nouveau sur l’épaule.

Au bout d’une pincée de minutes, Tsubame arriva à la fin du toit. Le baraquement s’arrêtait là et laissait place à une ruelle, pour reprendre en face. L’adolescente évalua alors la distance et préféra ne pas tenter le coup. Elle descendit juste du toit. Il n’existe pas plus grand moment de déception que de quitter un endroit que l’on apprécie pour se replonger dans le froid et la banalité. Au moins cette petite escapade en hauteur avait eu pour effet de calmer l’archère et de l’emplir d’une bonne humeur totalement en décalé avec les ruelles. Elle reprit encore sa route, route qu’elle avait tracée du haut des toits, lorsqu’elle pouvait enfin apercevoir une sortie. Cette route se résumait à une suite de direction, droite, gauche, gauche, droite et ainsi de suite. Cette fois, pas question de se tromper. De plus, Tsubame avait trouvé pour autre guide, la lune. Elle commençait à descendre, au loin, là où devait se rendre la demoiselle. Il suffisait juste qu’elle suive son chemin. Mais bon, tout cela était trop facile, beaucoup trop facile...

Deux hommes s’en prenaient à une gamine d’un bon mètre soixante et aux cheveux argentés presque bleu métallique. Cette « gamine » n’était autre que l’hybride blessée voleuse de collier. Et elle semblait dans de beaux draps. Tsubame aurait bien passé son chemin mais ces types étaient sur celui-ci et en plein milieu ! La demoiselle eut une folle envie de se battre, c’était trop tentant, trop enviant. L’archère attrapa son arc ainsi qu’une flèche munie d’une feuille. Elle arma son arc, visa et tira. Le coup partit, la flèche vrilla la nuit et se planta aux pieds des agresseurs. Aussitôt, avant même qu’ils n’aient eu le temps d’être surpris, des feuilles sortirent de la petite graine dans le bois. S’en suivit trois grandes tiges au bout desquelles apparurent trois grosses têtes, trois grosses plantes carnivores. Ces plantes étaient armés de dents pointues et d’yeux étincelants ; simple illusion, tour de passe-passe. Les dents n’étaient autres que des feuilles blanchies à la craie et les yeux, petites pierres luisantes et vernies collées sur la verdure. Tsubame aimait bien ses petites créatures de végétal aussi terrifiantes que superflues. La demoiselle se rapprocha à grand pas, arc à la main et nouvelle flèche en attente d’être lancée, pendant que les plantes déguisées en monstrueuses choses ondulaient devant les deux pauvres types. Sur le mur, les ombres dansaient à la lueur d’un réverbère, unique griffe de lumière égratignant le ciel…

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Message  Diala Mar 13 Mar - 18:26

La jeune demoiselle sentais son estomac se serrer dans son ventre et sa gorge se nouée, si personne venais à son secour ou au moins au renfort, sa vie allait trés vite racourcir croyer moi !
C'est alors qu'une fléche atterit entre elle et ses agresseur, s'en suivit de deux plantes qui semblait, à premiére vu, être des plantes canivore.
Puis l'archére qui l'avais sauvée quelques minutes plus tôt apparu.
Les deux brigands détalèrent sans crier gare, laissant apparaitre le "cadavre" de son baladeur, la jeune elfe s'avança vers ce dernier, murmura un vague "merci" monotone à l'archère, s'accroupi et ramasa son mp4 en miette et partie à son tour.


Si la jeune Diala n'avais pas montrer baucoup de sympathie envers sa "double sauveuse" c'était tout simplement qu'elle se dégoutait elle-même, qu'elle avait honte, honte de quoi ? Tout simplement que l'ado' voulait devenir une guerriére hors-paire et même si elle savais qu'elle n'aurais pas pu faire le poids, la facilité avec laquelle l'archère les avait fais fuir, la fesait jalouser.
* Ca sert à quoi de s'entrainer durement si c'est pour se faire aider par les autres ensuite hein ? *
Elle serra les derniers vestiges de son baladeur -qui étaient dans sa main- accéléra le pas, grimpa sur un toit en taule, se mis à l'extrémiter de ce dernier, et ramena les jambes contre sa pointrine.
* Je ne suis qu'une mer*de !* Pensa t'elle tout en balancant les miettes du MP4 au loin.
Elle divaga dans ses pensées négatives, seule, comme toujours...
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Message  Tsubame Mar 13 Mar - 19:43



Tsubame regarda les agresseurs prendre les jambes à leur cou, sans un regard en arrière. Les pupilles de bleu vinrent ensuite se poser sur l’adolescente qui ramasser ce qui semblait être un mélange de fils et de morceaux de plastiques, en réalité un MP4, mot inconnu pour l’archère. Un bref merci parvint à ses oreilles et l’autre adolescente partie d’un pas accéléré et bondit sur un toit. Le comportement de l’inconnu ne parvint pas à étonner la blonde qui rengaina sa flèche. La gratitude ne lui était jamais réservé et elle n’en avait pas à donner non plus, sauf à Yomi, évidement.

Tsubame continua son chemin, plongée dans la solitude. Elle passa à côté de la plante qui s’agitait toujours en silence et posa sa main sur l’une des têtes. Une fine lumière bleutée s’alluma et des dessins de la même couleur coururent sur le végétal. Ce dernier se contorsionna en tout sens, l’une des têtes poussa une sorte de gémissement, les feuilles se flétrir comme si on leur enlevait subitement toute leur vie. Un éclair bleu vrilla l’air, discrètement et la plante disparue, regagnant sa graine. Pratique mais pas utilisable sur toutes les espèces et pas un nombre indéfinissable de fois. Le végétal renaîtrait une prochaine fois comme le phénix renait de ses cendres. L’adolescente rangea la graine et examina la flèche qu’elle venait de ramasser. La pointe était fissurée sur toute sa longueur : inutilisable. Soupir. La demoiselle retira la pointe et la jeta plus loin, par contre, la tige de bois, elle, n’était pas abîmée et comme le répétait sans cesse Yomi : tout ce qui est encore prêt à se battre a encore sa chance de gagner, quelque soit les années de bons et loyaux services. Sourire à cette pensée. La demoiselle rangea le bout de bois dans son carquois et continua son chemin.

Le sourire s’envola comme emporté par la vive bourrasque de vent et, à sa place, la tristesse s’installa. Tsubame fit encore quelques pas, une larme coula. Perle de cristal dans la nuit noire. La demoiselle essuya cette larme du revers de sa main et revint sur ses pas. D’abord elle l’avait bousculée. Ensuite elle avait eu besoin de soin. Et pour finir elle avait eu droit à un coup de main. Alors pourquoi pas un peu de soutien ? Dans cette logique quelque chose clochait et ne ressemblait pas à Tsubame. Adolescente renfermée, froide, sans pitié… Mais là c’était différent. L’autre fille n’avait pas l’air dans son assiette alors autant partagé leur mal être.

L’archère revint sur ses pas et se posta au pied du mur. Elle interpella alors :

« Hé !!!! Y a quelqu’un sur ce toit ?! »

Aucune réponse ne vint alors elle décida de monter à son tour. Quelques pas d’élan et hop, sur le toit. L’autre adolescente était là, prostrée dans son coin, à l’autre bout. Tsubame s’approcha. Hésitante, mal à l’aise, ne sachant comment s’y prendre étant donné qu’elle ne faisait jamais ça, elle s’asseya à ses côtés et la dévisagea en silence. Décidément bien des surprises l’attendaient. Beaucoup trop à son goût. Encore quelques instants d’un silence profond et elle enchaîna :

« Apparemment y a un hôtel sympathique pas loin, ça te dirai de m’accompagner ? Je connais pas trop les lieux et toi….toi….bah t’as l’air d’être le guide parfait. Et puis, on peut pas dire que nos routes ne se sont pas croisées et recroisées. »

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Message  Diala Mer 14 Mar - 12:45

Solitude, 4 sylables, 8 lettres, tout ceci pour exprimer le fait d'être seul... chose à laquelle notre chère Diala est habituée depuis belle lurette...
Elle obsevait en silence l'astre lunaire qui répendait doucement sa terrible lumiére blanchâtre seul dans le ciel, car cette nuit, les étoilles ont prise le loisir de s'épargner cette corvée de luxe, au même titre que les nuages de cotons.

* seul...comme moi quoi...en faite au fond je suis pas si différente de la lune...*
Le vent soufle fesant dancer les cheveux argent de la demoiselle, la laissant dans une indifférence totale.

La jeune adolescente, crut entendre quelqu'un parler mais n'entendit pas bien ce que cette personne voulait dire.

* J'ai sûrement du rêver * Conclut-elle.
Du coup, l'adolescente continua de fixer la gardienne malfesante de la nuit, qui regnait en maitre dans les cieux.
« Apparemment y a un hôtel sympathique pas loin, ça te dirai de m’accompagner ? Je connais pas trop les lieux et toi….toi….bah t’as l’air d’être le guide parfait. Et puis, on peut pas dire que nos routes ne se sont pas croisées et recroisées. » Fit une voix qui lui semblait pas si inconnue que ça.
Diala tourna la tête et découvrit -sans trop de suprise- que son interlocutrice n'était autre que la jeune archère blonde qui l'avait sauvée à deux reprise.
Une hypothése effleura l'esprit de la voleuse: "Et si ce n'était pas le hasard, si c'était le destin ?" Mais la jeune voleuse balaya cette hypothése aussi vite qu'elle était venue dans son esprit torturée.

* Un hôtel à t-elle dit ? Mhh... oui en effet il y en a bien un mais il doit être fermer depuis au moins une heure !* Pensa Diala.
Elle fit part de ses connaisances à sa connaisance:

- Ouai, il y a bien un hôtel içi mais...je doute qu''il soit encore ouvert...m'enfin ça coûte rien d'aller vérifiée t'en pense quoi ?
Ce n'était pas trop le genre de l'elfe-louve d'aidé les autres mais cette personne l'avais sauvé à deux reprises et en plus et en plus elle semblait différente des autres de son espéce.
* Il faut laisser le passé à l'oubli et l'avenir à la providence; disait un grand homme dont j'ai oubliée le nom... plus j'y repense plus je pense qu'il avait raison * Repensa soudainement l'hybride.
Et si l'avenir aux deux jeunes filles était plus rose qu'elles le pensent ?
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Message  Tsubame Ven 16 Mar - 20:01



L’autre adolescente releva la tête et dévisagea pendant un court instant Tsubame. Une réponse vint alors :

« Ouai, il y a bien un hôtel ici mais...je doute qu''il soit encore ouvert...m'enfin ça coûte rien d'aller vérifier t'en penses quoi ?

-Okay, alors on y va. »

La demoiselle se leva. La tête ailleurs. La seule chose qui lui ai permis d’avoir des contacts avec les êtres extérieurs, les humains, étaient les objets s’échouant sur la plage. Tsubame se souvenait que chaque jour, lorsqu’elle était petite, elle se levait le matin, tôt, très tôt, avant même que le soleil n’ait éclairé toute l’île. La première chose qu’elle faisait, avant même de prendre un rapide petit déjeuner, était de se rendre à la petite crique et de longer la plage. L’embrun était agréable et l’astre diurne dardait déjà de ses rayons les grains de sable dorés. Le ciel était encore baigné de pourpre comme un tissu impérial décoré de perles d’or et de soie bleu nuit. Tsubame marchait en silence, parfois elle trottinait, d’autre fois elle sifflotait ou encore récitait des poèmes ou des textes qu’elle avait lu et relu, encore et encore. Son but étant de chercher ce que rejeter la mer dans l’espoir de dénicher un objet important parmi les algues et les coquillages. Chaque plus petit trésor, que ce soit un morceau de planche provenant d’un radeau brisé par les vagues, un bout de papier détrempé ou encore une perle issue d’un collier cassé, lui procurait une joie intense. Les questions fusaient toujours au retour, et Yomi s’en retrouvait obligé d’y répondre. Le monde extérieur. La future archère voulait absolument savoir qui étaient les personnes vivant dans l’autre monde. Elle s’imaginait une vaste plaine, vert émeraude. Un ciel bleu aux nuages duveteux. Des chants d’oiseaux chantonnant de leurs voix guillerettes. Cependant, Yomi lui interdisait formellement d’essayer d’avoir des contacts avec les gens de l’extérieur, désormais Tsubame savait pourquoi. Le monde extérieur était dangereux, le sang coulait, les corps s’entassait. Oui, les gens n’étaient pas bons.

L’archère bondit du toit et atterri avec légerté au sol, laissant ses souvenirs à plus tard. Elle leva les yeux vers l’autre adolescente et déclara :

« Au fait, moi c’est Tsubame. »

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Message  Diala Sam 17 Mar - 9:43

L'adolescente attendis que l'archère blonde lui donne un réponse, en attendant elle jouait tranquillement avec ses cheveux argenté.
Le vent se mis à soufler pénétrant la tenue de l'hybride sans aucune pitiée, mais cela fesais lontemps que la jeune fille était habituée aux caprices de la météo qui trônait en cet endrois.

- Okay, alors on y va. »
L'adolescente blonde se leva, et l'hybride aux cheveux argenté l'imita sans aucune hésitation.
* C'est partit * Pensa t-elle.
« Au fait, moi c’est Tsubame. »
Tsubame...Tsubame, mais tient cela ne voulais pas dire "hirondelle" ou un truc dans le genre ? Diala ce le demandais bien et aussitôt elle en fis part à l'archère:
- Tsubame ça signifirais pas hirondelle par hasard ?
Puis la demie-chienne se rapella qu'elle ne c'était pas présentée, alors elle ajouta légérement confuse:
- Et moi c'est Diala.
Puis elle fit signe à l'autre ado' de la suivre et sauta du toit, sans aucune peur, le fourreau de Blood accroché à la hanche côté droit.

Aprés avoir vérifiée que l'ado' blonde la suivais bien, elle détala tout droit vers une ruelle un peu moins étroite où plusieurs mendiants de tout genre se disputait un bout de pain qui devais depuis lontemps être périmée.
Diala les exquiva habillement, puis elle murmura à Tsubame:

- Fais gaffe, ils ont pas l'air d'avoir toute leurs têtes ceux-là.
Elle continua son chemin, éclairé par les lampadaires qui semblaient vouloir reproduire la même lumiére que l'astre lunaire.
Une intersection fit son apparition, ll'hybride tourna à droite en espérant que Tsubame l'avais bien suivie, elle se retourna donc, et fût soulagée de voir qu'elle suivait toujours.

- Tu viens d'arrivée içi, non ? Drmanda t-elle, tout en poursuivant le chemin pour aller à l'hotel.
Le vent se mit à soufler de plus en plus fort mais cela n'arrêta pas Diala pour autant, même si cela réduisait sa visbilitée.

* C'est pas un vent capricieux qui va m'arrêter ! * S'encouraga t-elle.
L'elfe ralentis un peu le pas pour que l'archère puisse la suivre sans trop peinée, puis elle tourna encore, mais cette fois-ci à gauche.
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Message  Tsubame Sam 17 Mar - 19:19



« Tsubame ça signifierait pas hirondelle, par hasard ? »

Si, c’était exactement cela. Hirondelle. Toujours cette même question : pourquoi ? Question qui se répétait à tout bout de champs. Question qui demeurait et demeurerait certainement sans réponse. Yomi était parti trop tôt, trop brutalement. Il se mourrait à petit feu et il le savait pourtant il ne montrait pas ses souffrances. Il avait repoussé sa fin au plus loin possible pour pouvoir porter sa protégée jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’elle sache se débrouiller. Et lorsqu’enfin était venu le jour qu’il jugeait être le bon, il était parti, « abandonnant » Tsubame dans un profond désarroi, l’esprit écrasé de questions. Il avait pris soin de laisser une lettre derrière lui aussi brève qu’il avait l’habitude de ne pas s’étendre dès lors qu’il parlait. En plus de ce bout de papier, il y avait autre chose : des écrits. Plus précisément des recherches. Des recherches écrites dans une langue compliquée, celle de Yomi. Chose que Tsubame cherchait vainement à comprendre avec la certitude qu’un jour, elle parviendrait à déchiffrer cet entremêlas de signe.

« Si, c’est ça. Hirondelle… »

Tsubame regarda le ciel des ses yeux aigue marine, les souvenirs plein la tête, son passé arrachant des parcelles de présent pour en prendre la place et ne plus la quitter.

« Et moi c'est Diala. »

L’adolescente aux cheveux d’argent fit un léger signe de tête dont la traduction équivalait à : suis-moi ; ce que fit l’archère. Diala se mit alors à courir à toutes jambes et Tsubame l’imita. Nouvelle ruelle. Des clochards aux vêtements troués, salis et empuantissant plus qu’elle ne l’était la ruelle. Des loques, voilà ce qu’ils portaient sur le dos. Des loques usées, fripées, délavées… Sourire s’ouvrant sur des dents branlantes aux gencives noircies comme au charbon. Regard malveillant, hautain, décrivant toute une armada de sournoiserie mêlée de méfiance. Des coups et des cris de protestations partaient en tout sens. Des raclements de boîte de conserve et des cliquetis venaient s’ajouter au tout, tout formant un boucan infernal se tenant juste à un malheureux bout de pain. Dégoût, pitié et même haine glissèrent en la demoiselle blonde. Les humains la dégoûtaient alors qu’elle-même faisait partie de cette espèce.

« Fais gaffe, ils ont pas l'air d'avoir toute leur tête ceux-là. »

Tsubame évita soigneusement ces habitants de la rue, ces êtres de la nuit, âmes oubliées, dépravées. Nouvelle ruelle, les lampadaires se relayant tour à tour, les maisons de briques et de ciment délabrées se faisant face, les herbes bataillant le long des dalles et l’œil de la lune toujours fixé sur ce bas et immonde monde.

« Tu viens d'arriver ici, non ?

-Oui, ce matin même. Contrairement à toi, à ce que j’en conclu. »

Les mots sortaient, s’alignaient et les phrases se formaient mais quelque chose n’y était pas. La réalité, la vraisemblance de la situation échappait totalement à Tsubame, peut être était-ce l’endroit. Ces ruelles sombres et dépourvues de beauté. Peut être s’agissait-il du vent balayant tout sur son passage, semblant tenter de les ralentir comme pour les empêcher de parvenir à leur but et de pouvoir les garder prisonnières de l’univers de la nuit et de la pauvreté. Ou bien peut être cela ne résultait-il que de la découverte d’un nouveau monde. A qui la faute ?

Nouveau tournant. L’adolescente courait toujours, son cœur faisait battre le sang à ses tempes et fournissait à ses muscles tout l’oxygène dont ils avaient besoin. Elle a de l’endurance, Yomi lui avait appris. Il lui avait tout appris. Mais pas l’essentiel. Tsubame happait l’air. La nuit s’infiltrait en elle aussi bien que le vent dans ses cheveux blonds…

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Message  Diala Dim 18 Mar - 10:10

L'entrainement de la jeune hybride avait l'air de porter ses fruit, en effet, l'endurance de la jeune demoiselle s'améliorait et elle s'en rendit vite compte.
« Si, c’est ça. Hirondelle… » Fit la voix de l'archère derrière elle.
La jeune adolescente sourit, c'était donc belle et bien du japonais, qu'elle avait apprit grâce à sa mère qui était japonaise.
Le souvenir de sa mère ne perturba la jeune fille pour autant, depuis le temps elle était devenue insensible à certaine chose, et sa famille en fessait partie.

-Oui, ce matin même. Contrairement à toi, à ce que j’en conclu. » Répondis Tsubame à la question précédemment Diala.
- Je suis ici depuis trop longtemps... Enchaina t-elle avec une pointe d'amertume.
Diala tourna à droite, ce qui la fit déboucher dans une ruelle nettement plus propre et moins étroite encore.

* Tout endroit possède une partie de lumière et vice-versa * Conclu t-elle.

Elles arrivèrent toutes deux devant un immense bâtiment luxueux: l’hôtel, deux palmiers en pot encadrait les marches de l'entrée, un tapis au fond vert avec pour motif "welcome" précédait l'entrée et l'enseigne habituellement lumineuse de l'hôtel était éteinte.
L'elfe s'approcha de la porte d'entrée du luxueux bâtiment et remarqua l'affiche "fermé" qui trônait sur le milieu de cette dernière.
Elle soupira, revint auprès de l'archère et déclara:

- Désolée, c'est fermé.
Elle s’assit sur la troisième marche des escaliers et enchaina:
- Sinon, il y en a un autre mais c'est beaucoup plus loin...
Elle leva le regard et le posa sur la jeune adolescente aux longs cheveux blond, c'était à elle de voir désormais...


ps: j’espère que ça te gêne pas que j'ai fais en sorte que l'hôtel soit fermé
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Message  Tsubame Dim 18 Mar - 12:03



« Je suis ici depuis trop longtemps… »

Tsubame avait raison mais une partie lui était restée impossible à deviner. Cette partie tenait en un mot : trop. Ces quatre lettres pouvaient avoir une multitude de significations. Cependant, grâce au ton employé par Diala, beaucoup de possibilité s’évaporaient et laissaient place à une seule et unique explication : l’humaine à la moitié louve en avait assez. Ce « trop » décrivait parfaitement la situation et en disait énormément. L’archère tenta d’imaginer le pourquoi du comment, et ce fut d’une extrême facilité. Vu ce qu’elle avait pu observer durant cette première journée et ce que la ville lui avait fait découvrir, le reste semblait d’une logique implacable. Un jour et elle en avait déjà marre. Une journée et elle espérait déjà rentrer chez elle. Moins de vingt-quatre heures et elle regrettait déjà d’être venue. Deviner le calvaire de Diala lui paraissait être d’une évidente facilité et pourtant… On peut tout imaginer sauf le pire et la vérité. On peut imaginer la fin du monde mais pas la fin de notre vie. On peut imaginer ce que l’on veut mais jamais ce que l’on devrait. Et ça, c’était la chose primordiale à laquelle Tsubame ne pensait jamais.

Yomi, encore et toujours. C’était bien lui qui lui répétait sans cesse de ne pas chercher de logique, de ne pas chercher à comprendre, à imaginer, à anticiper. Il lui avait dit et redit de vivre l’instant présent et de laisser les informations dériver jusqu’à soi, sans même chercher à les atteindre. Pourtant, l’adolescente blonde n’y parvenait pas et il lui semblait impossible d’y parvenir. Pourquoi Yomi y arrivait-il et pas elle ? Cette question tournoyait en son esprit et l’accablait d’incompréhension. La réponse était cependant bien simple : il avait juste ouvert son âme au monde. Il n’avait fait que laisser le passé où il était et le futur à plus tard. Seul l’instant présent l’importait et ce, Tsubame ne le comprenait pas.

Enfin elles atteignirent l’hôtel. Bâtiment tout de pierre vêtu. Se dressait en haut d’une poignée de marches marbrées blanches, une porte vitrée aux contours de marbre noir où était écrit, à l’intérieur et sur une plaque de bois lustrée, « fermé ». Deux grands palmiers aux feuilles dentées et au tronc écailleux remplaçaient les gardes et encadraient cette entrée tout en se balançant dans le vent. Leurs ombres dansaient sur la façade de pierre et s’agitaient aux fenêtres des étages dont une seule était allumée. Des personnes passaient et leurs silhouettes évoquaient un spectacle d’ombres chinoises. Juste en dessous, les formes d’une enseigne se dessinaient dans la pénombre environnante. Tsubame pu déchiffrer un M mais rien de plus. Le nom éteint renforçait le doute de la demoiselle et Diala confirma :

« Désolée, c'est fermé. »

Elle s’asseya et l’archère la regarda. Fermé, on a vraiment pas de chance. Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire ? Et alors, comme si elle avait lu dans ses pensées, l’hybride ajouta :

« Sinon, il y en a un autre mais c'est beaucoup plus loin... »

Tsubame leva les yeux vers le bâtiment et se mit à réfléchir. Il lui fallait vraiment un endroit où aller, où se poser mais en même temps, elle ne voulait pas embêter plus Diala. Une seule idée vint à sa rescousse et elle répondit :

« Okay, je vais y aller. Je peux encore te demander un petit service ? Je voudrais juste que tu m’indiques le chemin. »





>Non, aucun problème Wink <
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Message  Diala Lun 19 Mar - 17:44

La jeune hybride assise sur les marches, était sur le point de partir car aprés tout elle avait remplie sa par du marché et que sa méfiance habituelle commençais à refaire surface, lorsque que Tsubame intervint:
« Okay, je vais y aller. Je peux encore te demander un petit service ? Je voudrais juste que tu m’indiques le chemin. »
L'adolescente allait lui indiquer le chemin, lorsque que son esprit fit "tic" et qu'elle se souvint que depuis une semaine elle soupçonais ses agresseurs d'avoir établie un Q.G. provisoire dans la rue on se trouvais l'hôtel dont elle venait de parler.
- Encore mieux je t'accompagne, j'ai une chose à vérifier et c'est sur le chemin de l'hotel alors... Répondis t-elle.
Elle se leva et attendis le feu vert de l'archère.

* Cette fois ci vous allez payer pour tout ce que vous m'avez fais subir car c'est votre faute si ma vie est devenue un enfers au quotidien * Ragea Diala.
Son coeur se remplie de haine, et on aurais presque pu voir des flammes dancer dans les yeux violet de l'adolescente.


- Désolée c'est court mais j'ai mal au bras gauche à cause du rapelle du vacin pour la méningite encore, désolée-
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Message  Tsubame Mar 20 Mar - 18:05



« Encore mieux je t'accompagne, j'ai une chose à vérifier et c'est sur le chemin de l'hôtel alors...

-Okay, je te suis. »

Ne jamais poser de questions, règle primordiale quand on veut que le courant passe. Tsubame s’en souvenait parfaitement et même si elle disait détester les humains, cette Diala, hybride des ruelles, elle voulait pouvoir s’entendre avec elle. Alors elle ne devait pas se mêler de ses histoires mais si l’envie de savoir et la curiosité étaient bel et bien présentes. Pourtant, l’archère était inquiète et cette chose à vérifier n’arrangeait rien. Elle lui paraissait au contraire plus que suspecte. Une idée germa alors en son esprit comme l’une de ses plantes : suivre Diala. Mais cette idée était loin d’être la meilleure et Tsubame s’en doutait. Autant ne pas se tracasser avec ça pour l’instant après tout Diala avait bien précisé que le prochain hôtel, leur destination, était assez loin. Cela faisait donc un bon bout de chemin pour réfléchir. D’un côté l’idée était plaisante et la curiosité plus forte que tout mais de l’autre, s’infiltrer ainsi dans la vie privée de l’hybride alors même que celle-ci l’avait aidé et guidé, ne se faisait pas trop. Tsubame penchait pour la première solution mais une petite voix dans sa tête lui répétait en boucle comme un magnétophone mal réglé tournant et tournant encore, qu’il ne fallait surtout pas suivre cette curiosité idiote et inconsciente. L’adolescente aux cheveux blonds comme les blés chassa d’un mouvement de tête ses idées opposées et fit dos à l’hôtel.

A la fenêtre une personne passa encore, s’arrêta et dans un geste plein d’agacement, ferma les rideaux. Encore des clochards ou des vandales qui cherchent l’embrouille ; ce fut certainement ce que pensa cette silhouette, plutôt féminine. Bien au chaud, dans une chambre luxueuse avec, peut être, un lit à eau. Une salle de bain tout de noir et blanc carrelé, une douche-baignoire blanche et proposant différentes sortes de massages, de mousses et parfums, un poste de radios réglables pour détendre l’atmosphère et installer une ambiance parfaitement paisible ou pour certains romantique. Un salon faisant office à la fois d’entrée et de salle principale, moquette pelucheuse et grise, table en verre, sofa en similicuir d’un gris foncé et peut être bien légèrement bleuté, un écran ultraplat, si bien qu’on pourrait croire être dans la possibilité de le faire passer sous la porte, un grand pot où pousse un mini-palmier. Le rêve. Uniquement pour ceux qui en ont les moyens. En aucun cas pour ceux de la rue.

La rue. Toujours aussi froide sous l’œil sévère de la lune. Tsubame a reprit sa route sous la protection de Yomi, qui la surveille de là-haut…







Tkt, c'est pas grave. De toute façon moi aussi c'est court...

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Message  Diala Jeu 22 Mar - 18:37

Diala prête à partir vers cette hôtel -et peut être ses agresseurs- laissa son esprit divager vers divers plans de vengance de plus en plus sadique et éllaborer au fil des secondes qui passaient.
-Okay, je te suis. » Conclua l'archère.
Aussitôt l'hybride pris un étroit chemin légérement sale et le traversa d'un pas lourd, remplie de haine et détermination.
Tout d'un coup, un siamois ce mis en travers du chemin, le regard menacant il prévint:

- Vous ne passerez pas.
- Et pourquoi ça ? Rétorqua l'hybride.
- Parce que tu es une hors-la-loi. Cracha le félin.
Le sang de l'hybride ne fis qu'un tour: un chat policier; Non pas un chien, un chat car sur cette île tout les animaux était apte à devenir un policier.
Sur-le-champs, l'hybride fit demi-tour en courant et entraina l'archère dans sa course folle.
Elle courais si vite qu'on aurais pus croire qu'elle bondissait.

- C'est un chat policier. Expliqua t-elle à l'intention de la jeune adolescente blonde.

Une fois hors de danger l'hybride décida de prendre un racourci et les deux adolescentes débouchèrent dans une ruelle pouasseuse, sans hygiène.

- Désolée de la qualité du chemin mais on a plus vraiment le choix. S'excusa Diala.
Plusieurs mendiant qui longeait cette rue dépourvue d'hygiéne et ocupée par des rats, les suivirent du regard, regard remplie de jalousie, mais l'adolescente n'y prêta pas attention et poursuivie son chemin voulant sortir de cette "déchetterie" au plus vite...
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Message  Tsubame Jeu 22 Mar - 19:23


Tsubame suivit Diala qui la conduisit en une ruelle froide et où étaient parsemés plusieurs prospectus ainsi qu’une ou peut être deux boites de conserve. C’est alors qu’un chat bondit et se plaça au beau milieu de la route. Un siamois. Ses oreilles en pointes étaient bien plus sombres que son pelage clair, aussi sombres que l’étaient ses immenses pattes musclées, aussi sombres que le bas de son dos, toute sa queue sauf une touffe clair au bout, ainsi que son museau. Au milieu de ce dernier étaient glissés deux bulles prisonnières des glaces. Deux perles de givre d’un bleu aussi clair qu’un ciel d’hiver. Un regard froid, glacial.

« Vous ne passerez pas »

Le félin avait parlé d’un ton plat, calme mais aussi froid que les dites portes de l’âme, aussi dur que la glace. L’autorité, l’assurance et la force se dégageaient de ses mots et reflétaient parfaitement le corps tout en puissance, fait de muscles et juste de ça. Malgré cette aura menaçante, la demi-humaine haussa le ton et demanda effrénément :
« Et pourquoi ça ?
- Parce que tu es une hors-la-loi. »

La réponse était venue frapper l’hybride de plein fouet. Tsubame n’avait pas bougé et elle n’eut même pas le temps de comprendre que Diala l’embarquait déjà. Désormais toutes deux courraient et l’archère sans même se retourner, savait que le chat les suivait. Comment ? Le bruit d’un grelot. Ce grelot qu’elle avait vu brillait sous les lueurs d’un réverbère. Un grelot bleuté, bleu électrique ou plutôt métallisé. Petite clochette accrochée au bout d’un collier de cuir bleu sombre. Certainement un cadeau offert, à moins que ce ne soit spécifique, un sens précis.

« C'est un chat policier. »

Spécifique, plus aucun doute. Un moyen de reconnaissance pour les membres d’une brigade. Un chat policier. L’idée ravissait la demoiselle blonde qui se serait bien arrêtée de courir pour taper la discute à ce gardien des rues. Mais bon, l’adolescente aux cheveux d’argent n’avait pas l’air du même avis et elle semblait, au contraire, accélérer la cadence. Tsubame parvenait parfaitement à suivre le rythme malgré un point de côté qui lui vrillait la droite, venant aussi lui rappeler qu’elle était épuisée par son voyage et qu’il fallait impérativement qu’elle se repose.

Enfin le son du grelot s’éloigna pour finir par se perdre dans le silence de la nuit. Sauvée.

Nouvelle rue. Horrible. Pire que toutes autres. Pavés couverts d’une couche étrange et glissante, entre la glue et la boue, la mousse et la gelée. Journaux, conserves, cartons, bouteilles vides ou remplies de liquides ternis. Le sol était visqueux comme le dos d’un crapaud pensa-t-elle alors. Diala s’excusa tout en justifiant son choix :

« Désolée de la qualité du chemin mais on a plus vraiment le choix. »

Aucune réponse. Tsubame n’était pas à l’aise et elle était trop occupée à surveiller quelques clochards encore plus dépourvus d’hygiène que les précédents…
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Message  Diala Sam 31 Mar - 8:40

La jeune demoiselle continuait son périple dans cette ruelle plus que sale, acompagnée de Tsubame, une jeune archère blonde qui venait d'arriver sur cette île dotée de magie.
Le quelques clochard vêtu de loques noires par la crasse et trouées, se mirent à sourire, leurs dents étaient jaunâtres et baucoup manquait à l'appelle.

- Et mes jolies demoiselles vous voudriez pas nous tenir compagnie ? Demanda le plus crasseux d'entre-tous.
- Heu non... sans façon. Retorqua l'hybride peu confiante.
Elle accélera le pas, presser de sortir de cet enfer de déchets, le clochard qui les avaient interpeller se leva et instinctivement l'hybride posa sa main sur la garde de son épée.

- On vous dégoute c'est ça ? Continua t-il.
- Ouai... Répondis Diala, arrogante.
Vexé le clochard se jeta sur la demoiselle, cette dernière sortit son épée et dans une lumiére semblable à celle qui se produit lors d'un passage à sa forme canine, acheva le malheureux qu'elle coupa en deux.
Les autres clochards appeurée, prirent la fuite. Diala elle afficha un sourire de triomphe, puis rengea son épée avant de reprendre la route.
Et enfin les deux filles sortirent de se calvaire pestentiel.

- On est presque arrivée. Informa Diala à l'intention de Tsubame.
Elle continua de guidée l'archère, en se demandant quelle autres obstacles pourraient elles encore rencontrer sur leurs route.
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Message  Tsubame Lun 2 Avr - 18:59



Les clochards les observaient. L’un d’entre eux sourit pendant qu’un autre cracha quelques paroles plus qu’il ne les dit :

« Et mes jolies demoiselles vous voudriez pas nous tenir compagnie ?

- Heu non... sans façon », rétorqua Diala.

Sur ce l’hybride accéléra la cadence. Tsubame, elle, était déconcertée par le chao qui régnait dans son esprit. Peur, effroi, stupéfaction, dégoût, pitié… Tant de choses tourbillonnaient dans sa tête comme un paquet de feuilles mortes emportaient dans le vent, dernier souffle de vie. Que deviendront ces gens ? La réponse n’est connue que de ceux qui habitent le ciel, ceux qui savent. Peut être trouveront-ils un travail ou même un toit mais la vérité, l’indéniable réponse, n’est autre que la rue, encore, toujours. Ils rendront tous leur dernier soupir dans ces ruelles mortes. Leur dernier souffle sera pris par le vent comme tous les autres détritus. Et je m’en vais au vent mauvais qui m’emporte deçà, delà, pareil à une feuille morte. Où avait-elle lu ceci ? Qui l’avait écrit ? La seule chose dont elle se souvenait c’était ce gros livre trempée par l’écume qu’elle avait séché pour pouvoir en lire les pages.

« On vous dégoute c'est ça ? »

Le mendiant les avait rattrapé et avait prononcé cette ultime question d’un ton désinvolte. La tension était montée d’un cran.

« Ouai... »

L’affront que venait de faire Diala fut la chose qui entraine le cran de trop. L’homme voué à la rue bondit sur l’adolescente et tenta de la griffer de ses ongles pourris et longs. Elle riposta, dans un éclair bleuté sa lame trancha le clochard en deux. Du sommet du crâne au milieu de l’abdomen s’ouvrait un cratère où bouillonna encore un court instant le sang. Geysers d’écarlate sur fond blanc. Déjà, il sembla à l’archère entendre le vrombissement d’une armée de mouches affamées. Le corps s’écroula. D’abord à genoux comme dans une dernière et unique prière aux astres divins, laissant une énième volonté ainsi que toute une vie d’errance et de misère ; puis le cadavre tomba, face au sol, dans un bruit de succion, mou et pâteux. Les survivants prirent leurs jambes à leur cou. Un long filet pourpre glissa sur les pavés gris et, dans la lueur du réverbère, pris des reflets d’encre sombre, encre d’adieu, encre de mort. Dernière signature en ce bas monde. Un sourire fila sur le visage de Diala. La mort. Tsubame fut prise d’un vertige. La mort. Les humains, elle les détestait. Pourtant, l’image de cette vie, de cette étincelle, quittant à jamais les yeux de cet homme, clochard ou non, hanterait à jamais ses nuits. La vie, si fragile, si éphémère. Un fil tendu. Fil que coupera une femme, la plus vieille des Charités, et alors la vie s’en ira, la mort triomphera. Qui peut donc se permettre de s’offrir le droit d’ôter la vie et de donner la mort en échange ? Personne. Cependant, l’hybride venait de prouver le contraire. Ce monde était pourri, rongé jusqu’au plus profond de ses entrailles, si bien que marche arrière devint impossible. Pour vivre, pour conserver sa petite étincelle de vie il faut ôter celle des autres. Donner la mort pour s’assurer une vie un semblant plus longue. Voler les battements d’un cœur pour allonger ceux d’un autre. Faire couler le sang de l’autre pour que le sien soit épargné. Cercle vicieux sans sortie possible.

Diala continua son chemin, Tsubame la suivit sans vraiment être présente. Que voulait lui montrer Yomi ? Que ce monde était sanglant, horrible, sans aucun sens ? C’était déjà fait, à peine un jour et déjà elle regrettait. Où était le sens caché de ce monde ? Y en avait-il au moins un ? Pourquoi ? L’adolescente se serait volontiers laisser choir au sol s’il n’avait pas été aussi répugnant. Elle se serait bien mise à pleurer si ce monde en avait valut la peine. Les larmes roulèrent sur ses joues, perles de pureté dans une nuit de ténèbres. Pleurer en silence. Voilà tout ce qu’elle était en état de faire.

« On est presque arrivée. »

Que la voix de l’hybride lui paraissait être lointaine… Du revers de son poignet, elle essuya ses larmes. Geste tremblant mais discret. La prochaine fois, il fallait qu’elle agisse. Ne plus laisser Diala prendre la vie, si importante, si fragile et pourtant si chère…

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